À la rencontre de Laurent Montfort

Chef français

Laurent Monfort a grandi dans une fratrie de 8 frères et soeurs, au sein de laquelle chaque repas a été l’occasion de partager l’excellente cuisine familiale et où l’ancestral savoir-faire culinaire s’est transmis de génération en génération, au point de créer des vocations de chefs auprès de plusieurs membres de la famille…

"Cuisiner n’est pas un métier, c’est une passion": Laurent Monfort a grandi dans une fratrie de 8 frères et soeurs, au sein de laquelle chaque repas a été l’occasion de partager l’excellente cuisine familiale et où l’ancestral savoir-faire culinaire s’est transmis de génération en génération, au point de créer des vocations de chefs auprès de plusieurs membres de la famille…

Rien d’étonnant donc qu’il décide très tôt, -à 13 ans-, de suivre cette voie ! Pendant son CAP-BEP
Cuisine et Pâtisserie à l’Ecole Hôtelière de Saint Jean du Gard (France), il met son enthousiasme à l’épreuve de toutes les expériences qui se présentent à lui. Ainsi, au restaurant La Fontaine à Olette (Dpt 66), il apprend les bases de la cuisine familiale, dont le foie gras maison. Pusignan, à Lyon (2 étoiles au Guide Michelin) lui enseigne la rigueur des recettes gastronomiques d’antan, le travail du pain, du chocolat et de la pâtisserie fi ne. Chez Gilles Tournadre, à Rouen (3 étoiles), il s’attelle au travail du poisson…

En 1994, une fois diplômé, il décide de s’envoler pour les Antilles, vers d’autres rencontres et un dépaysement garanti. Une première escale dans les cuisines du Méridien Antilles de St Francois (Guadeloupe), le familiarise avec les règles de gestion d’une « grosse brigade », l’organisation de buffets,…

En 1996, il déménage pour la Nouvelle-Calédonie et le Méridien de Nouméa, où, entouré de chefs venus des quatre coins du monde, il prend suffisamment d’assurance pour participer, deux ans plus tard, à l’ouverture de celui de l’Ile des Pins. « Ici, c’était le paradis. On cuisinait au coeur du plus beau des lagons » se souvient-il.

Cela ne l’empêche pas, en 2003, de repartir pour d’autres aventures, dans le restaurant La Chaumière (Nouméa), où il mitonne de bons petits plats français, tels que la joue de boeuf ou le lapin à la royale...

Mais en 2009, désireux de retrouver le quotidien des grands hôtels, il rejoint le restaurant l’Oasis de l’hôtel Ramada Plazza (Nouméa). Derrière les fourneaux, il propose ses spécialités et celle de sa famille : terrines maison, civet de sanglier, mais aussi et surtout des desserts à base de chocolat, son pêché mignon… En un mot, le bonheur pour ce chef qui ne cesse de répéter : « le métier de cuisinier n’est pas un métier, c’est une passion !… »

À la rencontre de Laurent Montfort

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