Faire bouillir l'eau avec le lait, le sucre et le sel. Ajouter le beurre. Hors du feu, verser la farine en une seule fois et l'incorporer vigoureusement avec une cuillère en bois, c'est une panade. Casser les œufs dans une jatte et les battre à la fourchette.
Incorporer les œufs en trois fois à la panade. Garnir une poche à douille et laisser refroidir.
Préchauffer le four à 150 °C (th. 5). Sur une tôle habillée de papier sulfurisé, dessiner une belle roue pas trop large et dodue à la poche à douille et enfourner durant 25 minutes. Ouvrir brièvement la porte du four de temps à autre pour laisser s'échapper la vapeur. Laisser refroidir la roue et fendre le Paris-Condé en deux.Faire fondre la pâte pralinée à feu doux dans une cuillerée de lait. La mélanger à la crème au mascarpone et commencer de battre le mélange à petite vitesse puis augmenter l'intensité jusqu'à ce que le crème soit dense et ferme.
Remplir une poche à douille.
Faire dorer les amandes effilées dans une poêle à sec. Faire tiédir une cuillerée de miel et badigeonner la surface de la partie supérieure du gâteau. Parsemer d'amandes effilées et saupoudrer de sucre glace avec une petite passette à thé.Au dernier moment, garnir la partie inférieure du gâteau avec la crème pralinée.
Assembler les deux parties du gâteau.Le Paris-Brest est à l'origine une pâtisserie créée par Louis Durand en 1891, sur une commande du fondateur de la course cycliste Paris-Brest-Paris. Depuis la traditionnelle crème mousseline pralinée, les variations ont été nombreuses. Ce gâteau peut se conserver 12 heures au frais une fois assemblé.
Je m'appelle Patricia Kettenhofen, je suis photographe et depuis de nombreuses années j'évolue exclusivement dans le monde culinaire en capturant des images que je souhaite authentiques pour de nombreux clients ; je suis aussi rédactrice de recettes et styliste culinaire ... mais pour mes images... Tout m'inspire dans mon métier : les marchés, l'intérieur du frigo de ma voisine, les cantines des lycées, un vendeur de pommes, un cageot de carottes, les mains d'un jardinier, le discours d'un agriculteur ou d’une grand-mère qui fait son jardin, les grands chefs bien entendu, les livres, les recettes étrangères ; mon boîtier et moi œuvrons pour vous avec aussi beaucoup d'humilité, c'est important dans ce métier.